Les champs morphiques

 De la mémoire des espèces à la mémoire transgénérationnelle … les travaux de Ruppert Sheldrake nous permettent de comprendre le fonctionnement des constellations familiales et de tous système d’organisation.
Tout d’abord, parmi les théories élaborées par Sheldrake au cours de ses nombreuses recherches tout aussi variées que controversées, il aborde ce qu’il a nommé le concept de la résonance morphique.
De quoi s’agit-il ?
Pour le découvrir, intéressons-nous tout d’abord à Hans Driesch, embryologiste ayant vécu de 1867 à 1941.
Il fut parmi les premiers à tourner le dos à la science de son époque, complètement tournée vers le matérialisme (c’est-à-dire qu’elle ne se préoccupait que de phénomènes que l’on pouvait voir) et le mécanisme, qui expliquerait que tout ce qui se produit suivrait un modèle « cause-effet » bien précis.
Il jugeait que cette vision était beaucoup trop fermée et qu’il fallait au contraire être capable d’admettre que des choses que nous ne pouvons pas (encore) mesurer existent et ont un impact sur les comportements de la matière.
Pour le prouver, il fit une expérience avec un oursin et prouva que la somme des parties d’un embryon n’égalait pas son entièreté, comme quoi on ne pouvait analyser ou même comprendre cet embryon d’une manière purement matérialiste.
Il inspira toute une série de philosophes et de chercheurs, dont Alexander Gurwitsch.
Celui-ci proposa, en 1922, le concept de champs morphogénétiques qui fut repris et étayé par Rupert Sheldrake.
Selon lui, les champs morphiques seraient, en gros, la mémoire de l’espèce. Il s’agirait de « champs » inconnus de la science actuelle qui ne seraient PAS formés de matière (donc indétectable) auxquels toute forme, qu’elle soit animale, végétale, minérale, voire même psychologique ou comportementale, obéirait de par sa nature.
Cette mémoire de l’espèce serait régie par diverses lois de résonance, dont l’une qui indique que plus la matérialisation d’une des formes serait fréquente, plus la mémoire serait renforcée, sans aucune contrainte spatiale ou temporelle.
Plus simplement : dès qu’une action est posée, elle aurait un effet direct sur la mémoire de tout être de la même espèce, et cet effet serait directement proportionnel au nombre de répétitions de l’acte en question, peu importe son genre.
Afin de prouver la véracité de cette idée, il parle de mésanges bleues en Angleterre, qui auraient développé une technique pour percer les bouchons des bouteilles de lait déposés par le laitier.
L’analyse des cas observés et recensés montre que cette « habitude » s’était propagée de manière exponentielle, et que d’autres mésanges dans d’autres pays avaient également développé cette technique suite à cela.
De plus, il s’appuie sur l’expérience du scientifique MC Dougall mettant en scène des rats qui devaient choisir entre deux sorties : l’une étant éclairée mais assortie d’une forte déchargé électrique et une autre, très sombre mais ne délivrant aucune « punition ».
La première génération de rats a commis 165 erreurs avant de saisir le piège, alors que la trentième en commit seulement 20.
De plus, il procéda à une expérience identique à 20 000 km de là, soit en Australie, pour voir que ces rats-ci avaient apparemment eux aussi profité de l’expérience de leurs congénères.
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